Le collectif XXL se compose de deux membres :
Emma Barthere est photographe plasticienne, diplômée de l'école des Gobelins.
Après 10 années de frénésie parisienne, Emma largue les amarres et s'installe à Granville en 2015. Elle va là où ses sens la guident, où la conscience pourra peut-être s’élargir.
Quitter Paris et le milieu privilégié des galeries d'art est une manière de prendre du recul pour reconsidérer son medium et sa place dans un monde en pleine mutation.
« Il m'est apparu nécéssaire de sortir du cadre du tableau pour investir l'espace public et utilliser mon art pour que résonne plus fort la beauté de ce monde. Plus les temps se durcissent plus nous avons besoin de poésie.
Brassai disait que « le mur exorcise. S'il est le refuge de tout ce qui est réprimé, réprouvé,défendu, qui opresse, il en est aussi la catharsis. »
Habitué à la pose de visuels grand format, Patrick Schmitt a collaboré à de très nombreuses promotions liées à la vie culturelle. Afficheur officiel de Jazz Sous les Pommiers, de l’Archipel et bien d’autres promoteurs du spectacle depuis 1982, il a toujours eu un regard attentif et passionné sur l’expression artistique.
Réalisations 2018/2019
Dans le cadre d'un partenariat avec la ville de Granville, nous avons eu le privilège de donner le jour à plusieurs réalisations. Suivront d'autres créations en région Normandie.
Ces photographies sont issues d'un travail effectué par Emma Barthere sur les toits de Granville ; un studio à l'air libre où elle invite les Granvillaises à venir se faire photographier.
« Il s'agit d'un besoin presque vital de rendre à la femme sa toute puissance, de lui offrir une visibilité affranchie des stéréotypes ».

Le street art au service d'un territoire
Durant un laps de temps donné, la photographe Emma Barthere effectue une immersion au sein d'un territoire afin d'en révéler l'identité et le mettre en valeur – cela peut passer par les habitants, les us et coutumes, les savoir-faire mais aussi par les caractéristiques architecturales, patrimoniales, topographiques, paysagères etc..
Fouler un nouveau territoire est l'occasion de porter un regard neuf, un regard qui regarde vraiment et non qui se contente de voir.
Laisser son regard errer, emprunter les chemins de traverse, saisir l'extraordinaire ordinaire...
La ville est une alliée, à la fois sujet et support, elle porte en ses flancs la matière créatrice.
Vient le temps de la restitution – ramener à portée de regard ce qui est habituellement invisible.
Les photographies sélectionnées sont imprimées sur papier, généralement en très grand format, et collées à même le mur telles des percées dans la ville.
L'idée étant de s'appuyer sur ce qui existe déjà, de privilégier par exemple les murs vacants comme supports des affiches et de penser chaque image en fonction de la surface qui l'accueille afin d'opérer une vraie symbiose entre visuel et architecture




Démocratiser l'art – la ville, un musée à ciel ouvert
Nous aimons l'idée d'offrir ces photographies à la vue de toutes et tous, sans distinction de classe ni d'âge et attirer ainsi l'attention de ceux qui ne fréquentent habituellement pas les galeries d'art.
Au détour d'une rue, le promeneur est comme happé malgré lui, propulsé dans une autre dimension ; le rapport à l'image est spontané, l'impact direct.
En résulte, une forme d'appropriation par les habitants et usagers de leur lieu de vie mais aussi une forme de redécouverte de leur propre territoire au travers de l'oeil du photographe.
Un œil qui se veut avant tout poétique …
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